Cette opération est la dernière grande étape de mon périple orthodontique. J'ai toujours eu des dents papillon, et lorsque j'étais ado, j'étais jalouse de tous ceux qui avaient droit à un appareil ortho. Moi non, car pour mon orthodontiste d'époque, il fallait d'abord que mes canines poussent (je vous rassure, je n'avais pas des trous béants, juste pas de place pour qu'ils poussent).
A mes 33 ans, ces canines n'étant toujours pas là, j'ai pris mon courage à deux mains et un rendez-vous avec le service ortho d'une clinique universitaire qui m'avait été recommandé. Pourquoi une clinique universitaire ? Parce que cela me rassurait de savoir qu'il y aurait des profs supervisant le travail des étudiants :-) Les décisions ne sont pas prises par une seule personne, ça a l'air plus démocratique. Du coup, ça arrive qu'on a plusieurs personnes penchées sur ses quenottes, voire plusieurs mains dans sa bouche. Une autre raison pour choisir une clinique universitaire: c'est aussi plus démocratique au niveau prix à ce qu'il paraît.
C'est alors tout un chantier qui s'est mis en place: rafistolage chez le dentiste (dont je n'étais pas un visiteur assidu jusque-là), détartrages et autres traitements au karcher chez le parodontiste, puis élargissement de ma mâchoire supérieure au moyen d'une corticotomie, suivi de la pose de mon appareil et les visites mensuelles de resserrage des boulons. Enfin on approche de la fin: la bimax, suivi de séances de logopédie et quelques ajustements ortho. Après, encore du rafistolage dentaire (remplacement de quelques plombages, couronnes et peut-être implant) et je serai parée pour sourire tout le deuxième tiers de ma vie!
samedi 2 juin 2007
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